Les ménages suisses consacrent près de 22% de leur budget au logement et à l'énergie. Ce poste représente 1500 francs sur un revenu disponible qui est en moyenne de 6825 francs.
La mobilité a quant à elle représenté presque 10% du budget, ou 910 francs. La voiture privée se taille la part du lion, avec 762 francs mensuels pour l'achat ou le leasing, le carburant, les réparations, l'entretien, les assurances et les taxes, a annoncé mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS)
En 2010, 79% des ménages possédaient au moins une voiture privée, un pourcentage relativement stable depuis des années. Les dépenses pour les transports publics - taxis, avions et bateaux compris - se sont élevées à 148 francs en moyenne par ménage.
Les autres postes importants sont les dépenses pour les loisirs et la culture (6,6%), pour les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées (6,8%), pour la restauration et l'hôtellerie (5,8%).
Dépenses obligatoires
Les dépenses obligatoires se sont montées à 2795 francs par mois ou à 29% du revenu brut. Dans ce groupe, les impôts ont représenté le poste le plus important, avec 1175 francs par mois en moyenne, soit environ 12% du revenu brut.
Font également partie des dépenses obligatoires les cotisations aux assurances sociales (10% environ du revenu brut), telles que l'AVS et les cotisations à la caisse de pension, les primes de l'assurance-maladie obligatoire (5,5%) et les transferts monétaires à d'autres ménages comme les pensions alimentaires (1,6%).
Le revenu mensuel du travail s'est élevé en 2010 à 7360 francs en moyenne, ce qui en fait la composante principale du revenu brut (76,5%). Deuxième source de revenus des ménages, les rentes et transferts sociaux, comme les remboursements de sécurité sociale ou les aides au logement, ont représenté 18,5% du revenu brut.
Epargne
Au final, il restait aux ménages privés 1170 francs en moyenne par mois à épargner, soit 12,2% du revenu brut. Les ménages dans la classe de revenu la plus basse (avec un revenu brut inférieur à 4800 francs) n'ont en général pas été en mesure de faire des économies. Ils ont souvent dépensé davantage que ce dont ils disposaient.
Ce constat s'explique notamment par la part relativement importante de ménages de retraités (63%) dans cette catégorie de revenus, qui financent souvent une partie de leurs dépenses en puisant dans leur fortune.
ats/pym