La part des femmes et des Romands dans l'administration fédérale a augmenté depuis 2007, mais il y a encore du chemin à faire pour atteindre les objectifs fixés. Le Conseil fédéral a adopté vendredi deux rapports en ce sens.
La part des femmes dans l'administration fédérale est passée de 40,8 à 42% de fin 2007 à fin 2011. Parmi les mauvais élèves, on retrouve le Département fédéral de la défense (DDPS, 26,3% de femmes), celui des infrastructures (DETEC, 33,7%) et celui des finances (38,4%).
Pour la législature 2012-2015, le Conseil fédéral a prévu de porter la part féminine dans l'administration fédérale à une fourchette comprise entre 44 et 48%.
Progrès à faire en termes d'équilibre des langues
Des progrès sont aussi à faire en ce qui concerne l'équilibre des langues. La représentation francophone a progressé de 0,8 point pour atteindre 21,2% alors que la valeur cible est de 22%. On est aussi en dessous de la barre chez les italophones (6,7%, valeur cible à 7 %) et les romanches (0,3%, valeur cible à 1 %).
Le DDPS (17,2% de Romands) et le DETEC (18,6%) sont là encore à la traîne, de même que la Chancellerie fédérale (20,6%) et le Département fédéral de justice et police (20,5%).
L'autre objectif restant à atteindre concerne le droit de travailler dans sa langue: seuls 73% des employés peuvent le faire. Le gouvernement mise sur la fréquentation en hausse des cours de langue et le renforcement des services de traduction pour améliorer la situation. Il rappelle en outre qu'un guide de promotion du plurilinguisme a été distribué à l'ensemble des unités de l'administration fédérale.
ats/ptur