Travail.Suisse estime que les négociations salariales pour 2013 ont été dures et que leurs résultats sont mitigés. Selon les différents secteurs, les salaires connaîtront des hausses qui iront de 0,7% à 2% en termes réels, incluant un taux d'inflation de -0,7%.
La centrale syndicale, qui représente quelque 170'000 employés, avait formulé en août une revendication s'inscrivant entre 1% et 2,5%.
Dans les secteurs des services et du service public, Travail.Suisse estime que les augmentations salariales sont en général satisfaisantes.
En revanche, dans les secteurs de l'industrie, de l'artisanat et du second oeuvre, la centrale syndicale déplore, cette années encore, des augmentations quasi inexistantes.
Contre les augmentations individuelles
Travail.Suisse souhaitait aussi négocier des augmentations de salaires générales et régulières, objectif qui ne s'est pas réalisé.
"Les fédérations n'ont pu obtenir presque que des augmentations salariales individuelles", a déploré Travail.Suisse lundi devant la presse à Berne.
Or, ces hausses "comportent un risque d'arbitraire et de traitement de faveur", estime-t-elle. Et ce risque augmente quand les entreprises concernées n'ont pas de système de rémunération transparent.
La centrale syndicale regrette également le peu d'augmentation salariale pour les femmes. Selon elle, presque aucun employeur n'a tenté de mettre à niveau les deux sexes.
gchi/ats