![Les nombreuses pilules contraceptives du marché ne contiennent pas les mêmes ingrédients.
Dominique Vernier
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Une caisse maladie réclame de l'argent au fabricant de la pilule Yasmin
L'assurance maladie CSS réclame plusieurs centaines de milliers de francs à Bayer, le fabricant allemand de la pilule Yasmin. En cause, les coûts liés au traitement des victimes présumées de la pilule contraceptive.
La caisse maladie CSS réclame plusieurs centaines de milliers de francs au fabricant allemand Bayer pour le traitement de victimes présumées de la pilule contraceptive Yasmin. C'est ce qu'a déclaré mardi soir un avocat dans l'émission "10 vor 10" de la télévision alémanique SRF.
L'émission avait déjà signalé en 2011 de possibles effets secondaires de cette pilule Yasmin. Elle relatait un témoignage d'une jeune fille de 16 ans qui avait fait une embolie pulmonaire après la prise de cette pilule et s'était retrouvée gravement handicapée.
Des études ont bien démontré un risque plus élevé, bien que toujours minime, de thrombose avec Yasmin. Jusqu'en 2010, c'était la méthode contraceptive hormonale la plus vendue en Suisse.
Coûts de près d'un million
Dans l'émission "10 vor 10", l'avocat Felix Rüegg mandaté par la famille de la jeune fille pour déposer plainte contre Bayer, explique que la CSS a dépensé jusqu'à aujourd'hui plus de 600'000 francs en frais de traitement pour pour la jeune patiente. Dans un autre cas, les coûts dépassent les 900'000 francs.
La CSS exige des comptes en retour au fabricant allemand. "Il est inacceptable que la collectivité paie d'un côté tandis que la pharma encaisse les gains", déclare l'avocat. Concrètement, la CSS a déposé "une intervention accessoire" pour soutenir la plaignante.
ats/vkiss
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Les précisions de la CSS
Après l'annonce de la plainte de la patiente contre le fabricant de la pilule Yasmin, la caisse maladie CSS a apporté mercredi quelques précisions sur le dossier:
"La CSS soutient l’assurée dans le procès contre Bayer et apparaît en tant qu’intervenante accessoire. La CSS a procédé à une demande récursoire et a annoncé en principe des prétentions fondées sur la responsabilité civile."
"L’intervention accessoire de la CSS soutient la partie plaignante. L’intervenante accessoire peut, dans le cas où le défendeur doit des dommages et intérêts à la plaignante, exiger directement du défendeur la restitution des prestations qu’elle a fournies."
"La CSS ne donne pas d’autres renseignements et renvoie à la procédure en cours."