Les cheminots réclament aux CFF davantage de pauses et de meilleures cadences de travail. Selon le syndicat SEV, le fait de travailler cinq heures à la suite peut provoquer des accidents pour causes d'inattention tels que celui survenu jeudi dernier dans la gare de Neuhausen-am-Rheinfall (SH).
"Avec l'augmentation de la pression exercée sur les salariés, les risques de petits manques d'attention se font plus grands", a déclaré Peter Moor, chef de l'information du SEV. Il confirmait des propos tenus par Urs Mächler, président du syndicat, parus lundi dans "Le Matin".
Jusqu'à 5 heures consécutives sans pause
Urs Mächler avait déclaré que le règlement des CFF contraignait les employés à travailler cinq heures de suite avant d'avoir une pause de 50 minutes.
La compagnie ferroviaire relativise: "Ces cinq heures représentent un maximum, soit une tendance exceptionnelle", assure Patricia Claivaz, porte-parole. Un trajet Genève-Zurich, par exemple, ne dure que 02h40 environ et une fois arrivé, le mécanicien a de toute façon droit à une pause, poursuit-elle.
ats/moha
Négociations en vue
Le syndicat des cheminot, le SEV, a indiqué vouloir négocier rapidement avec les CFF un assouplissement de la réglementation concernant le rythme de travail.
Pour l'heure, aucune rencontre n'est officiellement prévue.