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Le journaliste et écrivain suisse Henri Meyer de Stadelhofen n'est plus

L'alpiniste René Dittert, le reporter Henri Meyer de Stadelhofen, le Dr Edouard Wyss-Dunand, Robert Ferrazino, journaliste, en mars 1952, peu avant le départ de l'expédition suisse pour l'Himalaya [Radio-Genève]
Le reporter Henri Meyer de Stadelhofen en mars 1952. - [Radio-Genève]
Henry Meyer de Stadelhofen a crée et animé l'émission "Les Courses aux Trésors". Il a signé dans de nombreux journaux romands et a côtoyé les grands de ce monde. Le journaliste, grand reporter et écrivain suisse s'est éteint dans sa 97e année.

Le journaliste, grand reporter et écrivain suisse Henri Meyer de Stadelhofen s'est éteint vendredi passé dans sa 97e année, a annoncé mercredi sa famille. Né à Genève en 1916, il a côtoyé les grands de ce monde: Eisenhower, Charles de Gaulle, Jean Cocteau ou Charlie Chaplin.

Henri Meyer de Stadelhofen a fait ses débuts dans le journalisme à 14 ans à Radio-Genève. A cette période, il a également collaboré à la future Radio suisse romande, selon un hommage publié dans plusieurs médias.

Au bout de son micro, plusieurs personnalités d'avant et d'après-guerre auront l'occasion de s'exprimer, comme Winston Churchill, Charles de Gaulle, Rainier de Monaco ou le shah d'Iran.

Collaborateur à Radio-Londres

En Suisse, le journaliste a créé et animé l'émission "Les Courses aux Trésors", jeu de pistes qui a eu son heure de gloire dans les années 40 sur les ondes de la radio romande. Il a également écrit dans de nombreux journaux et magazines suisses: "L'Echo illustré", "La Tribune" et "Le Nouvelliste".

Henri Meyer de Stadelhofen a connu aussi un destin plus international. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il a ainsi collaboré à Radio-Londres. En 1955, il sera un des membres fondateurs de la radio privée française Europe 1. Il restera le directeur et correspondant de la radio en Suisse jusque dans les années 80.

Il s'est consacré à l'écriture

Le journaliste a également côtoyé le monde de la culture et s'est lié d'amitié avec Jean Cocteau, Jean Marais, Charlie Chaplin ou Louis de Funès. Il a aussi connu Fernandel et Georges Brassens.

Henri Meyer de Stadelhofen s'est retiré du monde des médias dans les années 80 et a passé ses dernières années à Sion où il s'est consacré à l'écriture. Il a notamment rédigé "Soraya, la malédiction des étoiles", paru en 1983.

ats/lgr

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