Ce mardi, l'Agence mondiale antidopage (AMA) a écarté la possibilité de sanctionner le laboratoire antidopage de Lausanne. Le laboratoire suisse n'a pas pour autant été dédouané de toutes les "spéculations" liées à l'affaire Armstrong.
Dans son rapport à charge sur Armstrong, l'Agence antidopage américaine (Usada) avait sous-entendu que le laboratoire suisse avait contribué à laisser passer un présumé contrôle positif de l'Américain lors du Tour de Suisse 2001, ce que son directeur Martial Saugy a toujours nié.
Spéculations
"Ces faits seront, je crois, toujours entourés d'un certain degré de spéculations. Alors je ne dis pas que Travis Tygart (président de l'Usada) avait tort, je dis simplement qu'il n'y a rien là permettant à l'AMA d'agir parce que c'est relié à un évènement présumé remontant à une époque où nous n'avions pas la charge de l'accréditation des laboratoires", a déclaré ce mardi le président de l'AMA John Fahey.
Le mois dernier, Travis Tygart, était allé jusqu'à assurer dans une émission télévisée américaine que Martial Saugy lui avait confié avoir donné à Lance Armstrong "les clés pour contourner les tests de l'EPO", ce que le scientifique suisse a également réfuté.
Le Laboratoire de Lausanne, prisé par le Comite international olympique (CIO) et plusieurs grandes fédérations sportives, est l'un des 35 laboratoires accrédités par l'AMA dans le monde.
afp/pym