Modifié

L'immigration est la première préoccupation des Suisses

Limiter la population et l'immigration au nom de la qualité de vie et du développement durable, un projet de société qui fait sens? [KEYSTONE - Laurent Gillieron]
En 2011, près de 20% des Suisses s'inquiétaient de l'immigration. Ils sont quelque 35% aujourd'hui. - [KEYSTONE - Laurent Gillieron]
L'immigration est le thème de préoccupation numéro un des Suisses, selon le sondage annuel Vimentis dévoilé lundi. L'étude montre aussi que l'UDC n'aurait rien à gagner avec une élection du Conseil fédéral par le peuple.

La thématique de l'immigration se détache clairement en tête des préoccupations des Suisses. Ainsi, 34% des participants au sondage en ligne annuel, mené par l'association Vimentis, perçoivent un grand besoin d'agir, contre 20% en 2011. En revanche, la répartition inégale des revenus ne préoccupe plus que 9% des sondés, contre 24% l'an dernier.

C'est dans les domaines de l'armée et des impôts que les participants voient le moins la nécessité d'agir. Par ailleurs, une élection du Conseil fédéral par le peuple, pour laquelle s'engage l'UDC, ne permettrait pas au parti agrarien de briguer le siège qu'il revendique.

Une socialiste pour Johann Schneider-Ammann

En effet, six conseillers fédéraux sur sept seraient réélus. Seul Johann Schneider-Ammann devrait céder sa place à Pascale Bruderer (PS).

Doris Leuthard et Alain Berset arrivent en tête, avec tous deux 55 % des suffrages. Ils sont suivis dans l'ordre par Eveline Widmer Schlumpf,  Simonetta Sommaruga et Didier Burkhalter. Ueli Maurer sauve son siège de justesse.

En résumé, le PS aurait donc 3 conseiller fédéraux, et l'UDC n'obtiendrait pas le deuxième ministre qu'elle réclame. Notons que les politiciens ont un certain potentiel d'amélioration : 51 % des sondés ne sont pas satisfaits de la politique suisse.

ats/gchi

Publié Modifié

Peu de variations par rapport à l'an dernier

Les réponses aux 49 questions posées ne comportent en général pas pas de grandes variations par rapport aux dernières années. Les résultats correspondent pour la plupart aux positions établies.

Ce sondage a été mené sur internet auprès d'environ 20'000 participants de toute la Suisse du 1er octobre au 30 novembre 2012.

La marge d'erreur est de +/- 2,5%, les résultats "pouvant être dits représentatifs", selon Vimentis.