![L'enjeu du débat sur la "Swissness" est très important pour l'industrie horlogère, qui n'accepte pas la position d'Economiesuisse. [/Peter Schneider]](https://img.rts.ch/articles/2013/image/1mvjiz-26083805.image?w=1280&h=720 "L'enjeu du débat sur la \"Swissness\" est très important pour l'industrie horlogère, qui n'accepte pas la position d'Economiesuisse. [/Peter Schneider]")
Un compromis pourrait voir le jour sur le label "swissness"
Une proposition de compromis sur le label "swissness" va être déposée jeudi au Conseil national, a appris la RTS. Ce texte octroie un taux minimal de composants suisses différent pour l'horlogerie que pour le reste de l'industrie.
Le conflit qui oppose la branche horlogère au reste de l'industrie sur le "swissness" pourrait trouver une issue la semaine prochaine au Parlement. Une proposition de compromis signée du député PLR neuchâtelois Alain Ribaux va se trouver jeudi sur la table du Conseil national, a appris la RTS.
Ce compromis suggère que la part de composants locaux dans un produit industriel estampillé "swiss made" soit de 50%, sauf pour le secteur horloger où un taux minimal de 60% de pièces suisses serait exigé pour qu'une montre obtienne le logo à croix blanche. Ce compromis suit ainsi les souhaits de la Fédération horlogère.
Un débat qui divise
Cette division autour du "swiss made" est à l'origine de la rupture entre la Fédération horlogère (FH) et economiesuisse, annoncée la semaine dernière. Ce que les horlogers veulent éviter à tout prix c'est un taux unique de 50%, comme l'a déjà décidé le Conseil des Etats.
La décision sur cette dernière tentative devrait tomber lundi, lors du débat sur la protection des marques au Conseil national.
Stéphane Deleury/lan
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