Alors que le Parlement et le Conseil fédéral doivent encore se mettre d'accord sur le financement de l'armée pour ces prochaine années. le département de la Défense (DDPS) vient de sortir un document de 61 pages qui expose sa vision du futur.
C'est la Neue Zürche Zeitung de vendredi qui rend public cette évaluation. Le texte propose une armée amincie et plus flexible. Et certains choix pourraient être source de conflits à l'intérieur de l'armée et vis-à-vis des cantons et communes du pays.
Ainsi, une douzaine de places d'armes pourraient fermer, ainsi qu'un centre de recrutement. Le même sort serait réservé à de nombreux dépôts de munitions et à des hôpitaux militaires.
Décision à fin 2013
En réponse à ces révélations de la NZZ, Ueli Maurer, le conseiller fédéral en charge du département de la Défense, souligne qu'aucune région et aucun site n'ont été pour l'heure nommés et définitivement choisis.
Des discussions ont déjà été entreprises avec différents cantons et des précisions concernant les fermetures des différents sites seront connus à la fin de cette année.
rber
Soutien plus important aux autorités civiles
Le texte du DDPS prévoit que les stratégies de défense classiques perdront en importance.
Selon ses auteurs, il s'agit de trouver des réponses aux menaces qui sortent des schémas de pensées de la politique de sécurité.
Ainsi, "le soutien aux autorités civiles deviendra dans un futur proche l'une des tâches principales de l'armée".
Vers un budget de 4,7 milliards de francs
Le document du DDPS dessine l'armée suisse du futur sur la base d'un budget de 4,7 milliards de francs.
Avec un tel montant, de grosses économies sont "inévitables", estiment ses auteurs.