![Les femmes peuvent espérer vivre 4,4 ans de plus que les hommes. [Martial Trezzini]](https://img.rts.ch/articles/2013/image/2dkxr3-27879883.image?w=1280&h=720 "Les femmes peuvent espérer vivre 4,4 ans de plus que les hommes. [Martial Trezzini]")
Les femmes peuvent espérer vivre plus longtemps que les hommes
Le dernier relevé de l'Office fédéral de la statistique révèle que l'espérance de vie des femmes est en moyenne de 4 ans supérieure à celle des hommes. Il meurt en Suisse quelque 60'000 personnes par an.
L'espérance de vie à la naissance atteint 84,6 ans pour les femmes et 80,2 pour les hommes en Suisse. Cet écart de 4,4 ans ressort du dernier relevé de l'Office fédéral de la statistique publié lundi dans un communiqué.
En 2010, 62'649 décès ont été enregistrés. La probabilité de mourir jeune est très faible en Suisse. Chez les nourrissons, le taux de mortalité se chiffre à 38 pour 10'000 naissances vivantes.
Le risque chez les enfants d'un à douze ans est inférieur à deux pour 10'000. Au-delà, le taux de mortalité croît de façon exponentielle. La majorité des personnes ont cependant plus de 80 ans lorsqu'elles s'éteignent.
Plusieurs maladies ensemble
La plupart des personnes décèdent suite à plusieurs maladies. Tous âges confondus, 11% des décès sont enregistrés avec une seule cause, qu'il s'agisse d'une maladie ou d'un accident, 24% avec 2 diagnostics, 30% avec 3 diagnostics et 31% avec 4 diagnostics. En moyenne, on compte deux diagnostics par décès.
Les maladies cardiovasculaires sont les causes de décès les plus fréquentes, surtout chez les personnes âgées. Chez les moins de 80 ans, le cancer arrive en tête. Il est à l'origine de la majorité des morts chez les hommes de 47 à 79 ans et chez les femmes de 36 à 77 ans.
Pour les 16 à 46 ans, les décès sont le plus souvent liés à des accidents et à des suicides. L'OFS a aussi recensé 352 suicides assistés. Parmi les autres facteurs fréquents, figurent la démence (à partir de 50 ans) et les maladies respiratoires.
ats/pb
Publié
Des variations saisonnières
On risque davantage de succomber en hiver, avec une pointe en janvier (5900 cas contre une moyenne mensuelle de 5000).
De mi-mai à mi-septembre, les croque-morts ont moins à faire.
Septembre, avec 4600 décès, est le mois le plus creux.
Ces variations saisonnières concernent quasi exclusivement les personnes de plus de 65 ans.
Une hausse attendue
Depuis une cinquantaine d'années, il meurt en Suisse quelque 60'000 personnes par an. Mais ce nombre devrait fortement progresser au cours des prochaines décennies, en raison de l'augmentation de la proportion de personnes âgées, estime l'OFS.