Le Ministère public bâlois a conclu à l'absence de comportement répréhensible dans l'affaire du bonus de 72 millions de francs de Daniel Vasella, a-t-il indiqué lundi dans un communiqué.
Ceci vaut autant en ce qui concerne la négociation et la conclusion de l'accord de non-concurrence du 25 janvier 2011 que pour sa publication vis-à-vis des actionnaires.
Deux plaintes
Le 15 février dernier, Daniel Vasella avait confirmé lors d'un entretien à la télévision alémanique qu'il toucherait après son départ en août un montant de 72 millions de francs sur six ans pour ne pas passer à la concurrence.
Dans la foulée, deux plaintes avaient été déposées, l'une par l'avocat zurichois et défenseur des petits actionnaires Hans-Jacob Heitz, l'autre anonyme. Les plaignants accusaient les responsables de Novartis de gestion déloyale, usure et faux dans les titres, selon le communiqué.
ats/mre
Bonus finalement annulé
La révélation avait provoqué un tollé en Suisse et bénéficié à l'initiative Minder visant à mieux encadrer les rémunérations des managers.
Daniel Vasella avait dans un premier temps indiqué son intention de consacrer tout ou partie de l'indemnité à diverses organisations d'utilité publique et institutions scientifiques.
Novartis et son président avaient finalement annulé l'accord.