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Didier Burkhalter veut toujours un accord Rubik avec l'Allemagne

Guido Westerwelle et Didier Burkhalter lros de leur conférence de presse commune. [Peter Klaunzer]
Guido Westerwelle et Didier Burkhalter lros de leur conférence de presse commune. - [Peter Klaunzer]
La Suisse reste disposée à discuter avec l'Allemagne en matière fiscale, a indiqué mercredi Didier Burkhalter à son homologue allemand Guido Westerwelle, qui a salué cette ouverture lors de sa visite à Berne.

Berne espère toujours convaincre Berlin que l'accord Rubik, rejeté l'an dernier par le parlement allemand, est la meilleure solution pour lutter contre la fraude.

La réaction de l'opposition allemande à la volonté suisse de discussion "montre que quelque chose peut bouger", a relevé le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) lors d'une conférence de presse à Berne à l'occasion de la visite de son homologue allemand.

Accord rejeté en décembre

Sans pouvoir se prononcer sur la tenue ou le contenu d'éventuelles futures négociations, Guido Westerwelle a insisté sur la nécessité d'une solution qui respecte le droit. La découverte de fraudeurs "par hasard" ne peut pas être une voie satisfaisante, a-t-il souligné.

Négocié par la coalition de droite au pouvoir, l'accord Rubik avait été rejeté en décembre par le Bundesrat, dominé par les sociaux-démocrates et les Verts.

ats/mre

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Bruit des avions

Concernant l'accord conclu en septembre avec Berlin sur le trafic aérien de l'aéroport de Zurich et qui continue de poser problème dans le sud de l'Allemagne, Didier Burkhalter a estimé qu'il constituait "une bonne solution de compromis".

La Suisse est disposée à contribuer à la clarification des points, qui, du point de vue allemand, restent à approfondir, a-t-il ajouté.