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Reprise du processus de paix israélo-palestinien possible selon D. Burkhalter

Le chef du DFAE Didier Burkhalter. [Sebastian Scheiner]
Didier Burkhalter voit dans la réactivation du processus de paix israélo-palestinien un "intérêt stratégique" pour la Confédération. - [Sebastian Scheiner]
Le conseiller fédéral Didier Burkhalter a estimé vendredi à Jérusalem entrevoir une "fenêtre d'opportunités" pour une reprise des négociations israélo-palestiniennes.

Il y a actuellement une "fenêtre d'opportunités", un "momentum" susceptible d'aboutir a une reprise des négociations israélo-palestiniennes, a estimé vendredi Didier Burkhalter à Jérusalem. Le conseiller fédéral a rencontré les principaux acteurs du dossier depuis mercredi soir.

L'initiative de paix que la Ligue arabe a récemment amendée "s'apparente à l'initiative de Genève", que la Suisse avait soutenue, a souligné M. Burkhalter devant la presse à Jérusalem.

Le chef du Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) voit dans la réactivation du processus de paix israélo-palestinien un "intérêt stratégique" pour la Confédération.

Nouvelles relations bilatérales

Le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a révélé avoir rencontré mercredi, à son arrivée à Tel-Aviv, la ministre isreaélienne en charge des négociations avec les Palestiniens Tzipi Livni. Celle-ci s'apprêtait à s'envoler pour Washington pour discuter de ce plan de paix arabe avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry.

Didier Burkhalter, qui s'est aussi entretenu jeudi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas, a par ailleurs annoncé la volonté de la Suisse d'ouvrir une "nouvelle relation avec Israël et l'Autorité palestinienne", en affermissant les relations bilatérales.

ats/afp/olhor

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Le Hamas inflexible

Le chef du Hamas dans la bande de Gaza a rejeté vendredi la nouvelle initiative de paix de la Ligue arabe. Il affirme que des étrangers ne peuvent décider du sort des Palestiniens.

Par ailleurs, un sondage constate qu'une majorité d'Israéliens doute d'une reprise des négociations de paix.

Lors de rencontres cette semaine à Washington, les pays arabes ont donné l'impression d'infléchir le plan de paix élaboré en 2002. Ils reconnaissent qu'Israéliens et Palestiniens pourraient devoir procéder à un échange de territoires, alors qu'ils réclamaient auparavant un strict retour aux frontières de 1967.

Les Etats-Unis et l'Autorité palestinienne en Cisjordanie ont salué cette évolution. Mais vendredi, Ismaël Haniyeh, le Premier ministre du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, a jugé que les autres pays arabes n'étaient pas autorisés à consentir de telles concessions.