Le TCS réclame un financement équitable entre la route et le rail. À cette fin, il soutient le référendum sur la vignette autoroutière et l'initiative populaire "pour un financement équitable des transports", dite "vache à lait", annonce-t-il mardi dans un communiqué.
Faire pression sur la Confédération
Avec cette décision, le Touring Club Suisse (TCS) entend maintenir la pression sur la Confédération pour relancer la discussion sur le financement et l'adaptation du réseau routier. Il souhaite notamment la création d'un Fonds d'infrastructure routière, semblable à celui pour le rail.
La hausse du prix de la vignette autoroutière n'apporte elle qu'une "faible plus-value pour les usagers de la route", critique le TCS. Il n'a toutefois pas encore décidé sous quelle forme il soutiendra le référendum et l'initiative.
ats/hof
Le référendum sur la vignette autoroutière
Le référendum contre la hausse du prix de la vignette autoroutière de 40 à 100 francs a été lancé en mars par un comité conduit par deux parlementaires UDC.
L'augmentation du prix de la vignette vise à inclure quelque 400 kilomètres de routes supplémentaires dans le réseau des routes nationales.
Les recettes issues de la hausse du prix de la vignette, environ 305 millions de francs, sont destinées à l'exploitation, à l'entretien et à l'aménagement des tronçons qui seront ajoutés au réseau.
Les opposants à la vignette à 100 francs ont jusqu'au 13 juillet pour rassembler les 50'000 signatures nécessaires à l'aboutissement du référendum.
Le financement des transports
L'initiative populaire "pour un financement équitable des transports", lancée en mars dernier, demande que les impôts et redevances versées à l'Etat par les usagers de la route profitent effectivement à la route.
Actuellement, 50% de l'impôt de base sur les huiles minérales revient à la caisse générale de la Confédération mais n'est pas directement investi dans le trafic routier.
L'Automobile Club encore incertain
De son côté, l'Automobile Club de Suisse (ACS) n'a toujours pas décidé officiellement s'il allait soutenir le référendum ainsi que l'initiative dite "vache à lait".
Ce sera discuté lors de l'assemblée des délégués le 21 juin, a indiqué son président, Niklaus Zürcher.
Il se dit cependant confiant dans le soutien au référendum.
Il ne s'agit que d'une formalité, selon lui.