![L'ordinateur remplacera-t-il le recruteur? [strixcode]](https://img.rts.ch/articles/2012/image/wt4tg6-26077670.image?w=1280&h=720 "L'ordinateur remplacera-t-il le recruteur? [strixcode]")
Le meurtrier présumé de Marie était très actif sur Internet
Claude D., meurtrier présumé de Marie, était très actif sur Internet alors même qu'il était en arrêt domiciliaire. Un contrôle numérique n'était pas possible dans son cas, a affirmé Luisella Demartini, présidente de la Commission latine de probation, sur les ondes de la RTS.
La mort de Marie à Payerne suscite une énorme émotion mais aussi beaucoup de questions, notamment sur l'intense activité numérique du meurtrier présumé. Ce dernier se vantait abondamment de ses exploits sexuels sur les réseaux sociaux, alors même qu'il était en arrêt domiciliaire.
Lois suisses précises
Pour Luisella Demartini, présidente de la Commission latine de probation, interrogée dans le 12h30 sur la Première, les contrôles sur le net sont tributaires des lois suisses. Celles-ci autorisent uniquement la surveillance de la pédophilie.
Dans le cas de Claude D., la justice ne pouvait pas le tracer numériquement. Elle pouvait seulement lui demander un engagement écrit concernant son activité sur internet, a encore précisé Luisella Demartini.
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Plus de bracelets électroniques pour les criminels dangereux dans le canton de Vaud
Le canton de Vaud tire les premières conséquences de la mort de Marie.
Il n'y aura plus jamais de bracelets électroniques pour surveiller des individus aussi dangereux, a déclaré vendredi la conseillère d'Etat Béatrice Métraux interviewée par le Tages-Anzeiger et le Bund.
La cheffe du Département de l'intérieur a ordonné que tous les cas de personnes portant des bracelets électroniques soient passés en revue. Aussi au niveau politique, il faut réagir, souligne la conseillère d'Etat.
Béatrice Métraux a rappelé que le ravisseur de Marie était le seul criminel de ce type à porter un tel bracelet électronique dans le canton de Vaud.
L'expert pour l'enquête administrative désigné
L'enquête administrative sur les dysfonctionnements de la justice qui ont conduit à l'assassinat de Marie sera menée par Félix Bänziger. Actuel procureur général du canton de Soleure, il débutera sa mission le 27 mai.
Félix Bänziger prendra sa retraite en tant que procureur à la fin du mois, a précisé vendredi le Tribunal cantonal vaudois. Il aura pour mission "d'analyser les décisions judiciaires rendues durant l'exécution de la peine, ainsi que la coordination entre les différents intervenants et autorités".
Il pourra proposer d'éventuelles améliorations des processus décisionnels actuels, et devra examiner si les moyens à disposition du Tribunal des mesures de contrainte et d'application des peines suffisent à accomplir sa mission. Son rapport, attendu "dans les meilleurs délais", sera rendu public.