C'est presque un retour dans le passé: les Etats membres de l'espace Schengen auront la possibilité de rétablir de manière unilatérale et temporaire des contrôles à leurs frontières, en cas d'importante pression migratoire sur le pays.
Le Parlement européen, les Etats membres de l'UE, ainsi que la Commission européenne se sont accordés sur ce point mercredi. Ces contrôles auront une durée limitée, deux ans au maximum.
Contrôles possibles aussi pour des raisons de sécurité
La Commission, les Etats membres de l'UE et le Parlement européen se sont ainsi mis d'accord pour un mécanisme d'évaluation et de surveillance, visant à réformer la législation relative à Schengen.
Les 26 Etats associés de l'Espace Schengen n'appliquent pas en temps normal de contrôles des passeports à leurs frontières nationales.
Ils ont cependant la possibilité de les rétablir temporairement pour des raisons de sécurité. Mais rien n'était prévu en cas de pressions migratoires incontrôlables.
ats/pb
Le système "Eurosur" pour surveiller les frontières de l'UE
Autre point important: le Parlement et le Conseil de l'UE ont conclu un accord pour introduire le nouveau système de surveillance aux frontières extérieures de l'Union européenne "Eurosur".
La Suisse dans Schengen depuis 2008
L'espace Schengen comprend le territoire de 22 États membres de l'UE - tous à l'exception du Royaume-Uni, de l'Irlande, de Chypre, de la Bulgarie et de la Roumanie - ainsi que la Suisse, depuis 2008, l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein.