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Les Suisses soutiennent l'armée de milice et un service militaire obligatoire

L'armée de milice suisse [Laurent Gilliéron]
Tandis qu'en 2012 presque une personne sur deux se déclarait favorable à la suppression du service militaire obligatoire, il ne reste plus qu’un tiers des sondés à soutenir désormais cette mesure. - [Laurent Gilliéron]
Le sondage annuel de l'EPFZ, publié vendredi et qui scrute l'opinion publique helvétique, met en évidence un soutien accru de la population à l'armée de milice et au service militaire obligatoire.

L'optimisme des Suisses quant à l’avenir de leur pays ne cesse de croître. Les citoyens posent aussi un regard moins sombre sur l’évolution du monde. Leur soutien à l’armée de milice et au service militaire obligatoire a en outre nettement augmenté, relève le sondage annuel de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, publié vendredi.

Cette année, le sondage s'est concentré en particulier sur les mesures visant au maintien de la sécurité intérieure, le service militaire obligatoire, les autres modèles de servir et la compatibilité entre service militaire et vie professionnelle. La part des Suisses favorables à une armée de professionnels a diminué de 6% par rapport à 2012, à 37%, alors que le nombre de partisans d'une armée de milice a augmenté de 4%.

Une armée de volontaires peu soutenue

Tandis qu'en 2012 presque une personne sur deux se déclarait favorable à la suppression du service militaire obligatoire, ils ne sont désormais plus qu’un tiers à soutenir cette mesure. La moitié des citoyens ne font en outre "plutôt pas" ou "pas du tout" confiance à une armée de volontaires, alors qu'ils sont 5% de moins qu'en 2011 à y croire.

ats/rber

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Les Suisses, indécrottables optimistes

Le nombre de Suisses optimistes quant à l'avenir de leur pays va croissant (+4%) et représente cette année 82% des sondés, 75% se déclarant "plutôt optimistes" et 7% "très optimistes".

La perception sombre de la situation politique mondiale constatée ces deux dernières années s’est aussi améliorée: les Suisses sont 46% à croire en une détérioration à court terme de l'état actuel - contre 53% en 2012, la plupart des autres ne s'attendant à aucun changement.

L'Union européenne ne séduit plus

En matière de politique extérieure, les Suisses continuent d’aspirer à la plus grande autonomie et neutralité possible.

Une large majorité approuve la voie bilatérale avec l’UE, tandis que l’idée d’un rapprochement politique, voire d’une adhésion bat des records d’impopularité: ils ne sont plus que 36%, soit 1% de moins qu'en 2012, à être séduits par un rapprochement et, comme l'an dernier, 17% à soutenir une adhésion.

Partis politiques et médias critiqués

Neuf Suisses sur dix se sentent en sécurité, un rapport qui n'a pas évolué par rapport à l'an dernier.

Leur confiance dans les autorités n'a pas non plus bougé, police et tribunaux en tête devant le Conseil fédéral.

Les partis politiques et les médias suisses demeurent les institutions les plus critiquées.

Le sondage annuel Isopublic

Le sondage annuel sur le sentiment de sécurité des Suisses a été mené par l’Institut Isopublic du 9 janvier au 12 février.

Au total 1200 personnes ont été interrogées par téléphone dans toutes les régions linguistiques du pays. La marge d'erreur est de 3%.