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Les syndicats soutiennent la libre circulation, mais pas à tout prix

Aldo Ferrari (syndicat Unia). [RTS - Didier kottelat]
Les syndicats soutiennent la libre circulation, mais pas à tout prix / Le 12h30 / 6 min. / le 3 juin 2013
L'USS, réunie en assemblée lundi à Berne, a décidé de soutenir la libre circulation des personnes avec l'UE et son extension à la Croatie. Mais les syndicats veulent un renforcement des mesures d'accompagnement.

Les syndicats soutiennent la libre-circulation des personnes avec l’Union Européenne. L’assemblée des délégués de l’Union syndicale suisse a décidé lundi à Berne d’accepter l’extension à la Croatie. Mais à la condition que les mesures d'accompagnement pour la protection des salaires soient renforcées.

Le principe défendu par l’USS reste le même: qui travaille en Suisse doit toucher un salaire suisse.

Mesures d'accompagnement à renforcer

Des moyens supplémentaires doivent être alloués pour augmenter les contrôles sur les chantiers, en particulier dans les zones frontalières. Les amendes doivent être très nettement relevées. Les chantiers en infraction doivent pouvoir être fermés. Les conventions de travail doivent être étendues et renforcées.

L’USS a également plaidé une fois de plus pour son initiative sur le salaire minimum qui devrait être soumise au peuple l’an prochain.

Il s'agit d'un soutien de principe à la libre-circulation, mais il ne se fera pas à n’importe quel prix, comme l'a expliqué Aldo Ferrari, membre du comité directeur du syndicat Unia, au 12h30 de La Première.

Le problème n'est pas le travailleur qui vient en Suisse, le problème est l'entreprise qui accepte de l'engager à un salaire inférieur à celui des gens qui résident en Suisse, a-t-il encore précisé.

lan

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