Après des années d'atermoiement, les Chambres fédérales se sont mises d'accord sur la protection d'un produit par le label "suisse". Le National a éliminé mardi la dernière divergence dans le projet "Swissness". Mais celui-ci doit encore affronter l'écueil des votations finales le 21 juin. Un échec n'est pas exclu.
Pour les produits naturels (plantes, eau, viande), un taux de 100% de "suissitude" sera nécessaire pour être estampillé helvétique. Cette exigence sera aussi valable pour le lait et les produits laitiers.
60% de "suissitude" pour les produits industriels
Pour les aliments, un minimum de 80% de matières premières helvétiques sera nécessaire.
Rayon produits industriels, un taux de "suissitude" sera fixé à 60%. Ce seuil comprendra les coûts de fabrication et d'assemblage, ceux de recherche et de développement ainsi que ceux liés à la certification prévue par loi ou la réglementation de la branche. Il sera exigé qu'une étape significative de la fabrication soit effectuée en Suisse.
ats/pb