Si la Suisse devait présenter des chiffres rouges, plus de trois quarts (78%) des personnes interrogées se prononcent pour une baisse des dépenses plutôt qu'une hausse des impôts, selon un sondage de l'institut gfs.bern.
Classement stable
Pour les sondés, les économies devraient prioritairement toucher l'asile, les salaires de l'administration et l'armée. Les Helvètes jugent en revanche que davantage de moyens devraient être alloués à la formation et la recherche.
Le classement n'a pas varié par rapport aux autres années, a noté jeudi l'association faîtière de l'économie Economisuisse, mandataire du "moniteur financier" publié chaque année en juillet.
Si l'Etat devait en revanche présenter un excédent de revenu, il devrait prioritairement l'utiliser pour baisser sa dette, estiment 53% des sondés. Presque 40% sont d'avis qu'il faudrait plutôt s'en servir pour baisser les impôts.
ats/dk
Soutien au frein à l'endettement
Le frein à l'endettement continue d'être accepté par la majorité, selon le sondage.
Un peu plus de 60% des personnes interrogées sont favorables à l'introduction de cet instrument dans l'AVS et les autres assurances sociales.
Le sondage en bref
L'institut gsf.bern a mené le sondage ce printemps. Il a interrogé 1000 Suisses alémaniques, Romands et Tessinois.