La hausse de la vignette autoroutière de 40 à 100 francs dès 2015 garantira sécurité et qualité sur 400 km de routes reprises par la Confédération, affirme un comité de droite. Un "non" lors de la votation du 24 novembre hypothéquerait les projets prévus, à moins d'une augmentation des impôts cantonaux.
A peine deux jours après le dépôt du référendum par des milieux emmenés par l'UDC, un autre comité de droite est monté aux barricades pour défendre le "oui". Il regroupe des représentants du PDC, du PBD, du PLR, du PEV mais aussi de l'UDC.
Des cantons à la Confédération
L'ancien conseiller national démocrate du centre Yvan Perrin, qui a revêtu les habits de conseiller d'Etat neuchâtelois, est désormais au nombre des partisans de la hausse de la vignette. Pour le comité, le jeu en vaut la chandelle.
Quelque 400 km de routes vont passer de la responsabilité des cantons à celle de la Confédération. Leur entretien est ainsi assuré, selon le comité. On pourra aussi compter avec des infrastructures plus sûres: la circulation des vélos pourra être séparée de celle des voitures et les directions opposées divisées par des glissières.
ats/rber
Des projets sans hausse d'impôts
Le projet garantit, sans hausse des impôts cantonaux, que de nombreux projets seront mis en oeuvre: des contournements de villes et de villages, comme au Locle et à La Chaux-de-Fonds, et l’élimination de goulets d’étranglement sur les autoroutes, comme dans la région de Lausanne-Morges.