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La campagne pour l'initiative visant la fin du service obligatoire est lancée

L'armée de milice suisse [Laurent Gilliéron]
Les 100'000 soldats de l'armée suisse représentent les effectifs de l'Autriche, de la Belgique, de la Suède et de la Norvège réunies, selon le comité d'initiative. - [Laurent Gilliéron]
Le comité à la base de l'initiative "Oui à l'abrogation du service militaire obligatoire" a lancé mardi sa campagne en vue de la votation du 22 septembre prochain.

Une coalition de partis politiques, d'organisations pacifistes et d'associations a lancé mardi à Berne la campagne pour l'initiative populaire "Oui à l'abrogation du service militaire obligatoire".

Le texte, sur lequel le peuple votera le 22 septembre, exclut en outre la création d'une armée professionnelle. Un service civil volontaire ouvert à tous et toutes doit être institué en parallèle de la suppression de l'obligation de servir, demande le comité d'initiative dans un communiqué.

Mettre fin au "gaspillage"

Accepter l'initiative dans les urnes permettra de mettre fin au "gaspillage inutile d'argent" par l'armée de milice suisse, a plaidé Evi Allemann (PS), membre de la commission de politique de sécurité du Conseil national.

Supprimer le service militaire obligatoire réduira le nombre de soldats et donc le budget annuel, qui avoisine les 4,5 milliards de francs.

Investir dans les "vrais problèmes"

A ce montant s'ajoute le poids des jours de service sur l'économie, de quelque 4 milliards. Une charge trop importante, estime Balthasar Glättli (Verts), membre de la commission de politique de sécurité du Conseil national.

L'économie a besoin à l'heure actuelle de toutes ses ressources pour investir dans les "vrais problèmes", comme le tournant énergétique.

ats/gchi

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La comité d'initiative

Hormis le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), auteur du texte, le comité d'initiative se compose du PS, des Verts, des Jeunes Verts, des organisations männer.ch et cfd (féministe), ainsi que de l'association zivildienst.ch.