Une coalition de partis politiques, d'organisations pacifistes et d'associations a lancé mardi à Berne la campagne pour l'initiative populaire "Oui à l'abrogation du service militaire obligatoire".
Le texte, sur lequel le peuple votera le 22 septembre, exclut en outre la création d'une armée professionnelle. Un service civil volontaire ouvert à tous et toutes doit être institué en parallèle de la suppression de l'obligation de servir, demande le comité d'initiative dans un communiqué.
Mettre fin au "gaspillage"
Accepter l'initiative dans les urnes permettra de mettre fin au "gaspillage inutile d'argent" par l'armée de milice suisse, a plaidé Evi Allemann (PS), membre de la commission de politique de sécurité du Conseil national.
Supprimer le service militaire obligatoire réduira le nombre de soldats et donc le budget annuel, qui avoisine les 4,5 milliards de francs.
Investir dans les "vrais problèmes"
A ce montant s'ajoute le poids des jours de service sur l'économie, de quelque 4 milliards. Une charge trop importante, estime Balthasar Glättli (Verts), membre de la commission de politique de sécurité du Conseil national.
L'économie a besoin à l'heure actuelle de toutes ses ressources pour investir dans les "vrais problèmes", comme le tournant énergétique.
ats/gchi
La comité d'initiative
Hormis le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), auteur du texte, le comité d'initiative se compose du PS, des Verts, des Jeunes Verts, des organisations männer.ch et cfd (féministe), ainsi que de l'association zivildienst.ch.