Après celle de Kyoto, une deuxième université japonaise a indiqué soupçonner des manipulations de données concernant un traitement contre l'hypertension proposé par Novartis. Le géant pharmaceutique bâlois nie en bloc.
L'Ecole de médecine de l'université Jikei a dit mardi avoir constaté que des résultats cliniques concernant le traitement Diovan (ou Valsartan) de Novartis avait été faussés pour affirmer que cette molécule était non seulement efficace contre l'hypertension artérielle mais aussi contre les angines de poitrine et attaques cérébrales.
Un ex-salarié de Novartis qui a participé à ces travaux aurait tronqué et/ou maquillé les statistiques. Les résultats de l'enquête interne de l'Université Jikei interviennent après un cas similaire dénoncé récemment à l'Université de Kyoto, où le même ex-salarié a oeuvré.
agences/lgr
Traitement homologué dans plus de 100 pays
Homologué dans plus de 100 pays Le "Diovan" est l'un des traitements les plus couramment prescrits pour l'hypertension au Japon, où il génère quelque 830 millions d'euros de revenus annuels pour Novartis.