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Alain Berset défend la loi sur les épidémies en votation le 22 septembre

Révision de la loi sur les épidémies
Révision de la loi sur les épidémies / 19h30 / 1 min. / le 13 août 2013
Le chef du Département fédéral de l'intérieur Alain Berset a appelé mardi à soutenir le texte sur les épidémies en votation le 22 septembre prochain.

La nouvelle loi sur les épidémies permettra de mieux protéger la population contre les risques sanitaires. Fort de cet avis, Alain Berset a appelé mardi à soutenir le texte en votation le 22 septembre.

Le conseiller fédéral a assuré que personne ne pourra être vacciné contre son gré. Mais l'actuelle loi sur les épidémies n'est plus adaptée aux nouvelles menaces, comme par exemple le SRAS, une maladie pulmonaire dangereuse.

Conserver la vaccination volontaire

La nouvelle loi conservera la pratique actuelle en matière de vaccination, reposant sur une base volontaire, a dit Alain Berset, contrant les allégations du comité référendaire. Un "non" le 22 septembre reviendrait à maintenir une plus grande possibilité d'imposer la vaccination obligatoire, a encore lancé Alain Berset.

Dans des situations graves, la Confédération et les cantons devraient néanmoins toujours avoir la possibilité de déclarer les vaccinations obligatoires, mais uniquement pour certains groupes de personnes, comme celles travaillant avec des nouveaux-nés.

ats/gchi

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Une question de "responsabilité"

De son côté, le président de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de la santé, le Bâlois Carlo Conti, a "de la peine à comprendre certains milieux; ils ont le droit de ne pas se faire vacciner, mais ils portent aussi une responsabilité vis-à-vis des autres."

Et Carlo Conti de rappeler qu'aujourd'hui encore, la rougeole tue, comme la peste et le choléra autrefois.

Collaboration avec l'OMS renforcée

La nouvelle loi règle également la collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les pays voisins, en particulier lors de situations de crise.

L'OMS peut émettre des recommandations, mais cela n'empiétera pas sur la souveraineté de la Suisse, selon le Conseil fédéral.