L'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) entre pour la première fois dans les vingt premiers (23e l'an dernier) du classement de Shanghai des universités mondiales publié jeudi, très attendu mais décrié car centré sur la recherche plus que sur l'enseignement.
Si l'EPFZ gravit trois places en étant 20e du classement, l'Université de Zurich en perd une: 59e l'an passé, elle est 60e en 2013. L'Université de Genève conserve sa 69e place alors que l'Université de Bâle passe de 85e à 83e.
L'EPFL 5e établissement suisse
Le cinquième établissement suisse à figurer dans le classement est l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), située dans la fourchette 101-150e (au-delà du 100e, le classement ne précise plus la place exacte). Suivent l'Université de Berne, dans les 151-200e, et l'Université de Lausanne dans les 201-300e.
Cette année, comme en 2012, les universités américaines écrasent la concurrence et s'arrogent dix-sept des vingt premières places. Le tiercé gagnant demeure composé de Harvard, Stanford et Berkeley.
afp/fb
Un classement critiqué
Le classement de Shanghai fait l'objet de nombreuses critiques en raison de sa méthodologie. Il privilégie en effet la recherche en sciences exactes au détriment de l'enseignement, beaucoup plus difficile à quantifier.
Il prend en compte parmi ses critères le nombre de prix Nobel attribués à ses anciens élèves ou à ses chercheurs, le nombre de médailles Fields (équivalent du Nobel en mathématiques) ainsi que le nombre d'articles publiés dans des revues exclusivement anglo-saxonnes telles "Nature" et "Science".
Domination américaine
Par le nombre d'établissements présents dans le top 500, les Etats-Unis arrivent en tête avec 146 établissements (quatre de moins qu'en 2012) suivis par le Royaume-Uni (37, un de moins qu'en 2012) et l'Allemagne (37 également), puis la Chine (34, aucun dans le top 100).