Un oui à la votation du 22 septembre sur les shops des stations-service n'ouvrirait pas la voie à une libéralisation des horaires d'ouverture des magasins, affirme le Conseil fédéral.
"Il s'agit ni plus ni moins de corriger une bizarrerie", a assuré jeudi le ministre de l'économie Johann Schneider-Ammann en lançant la campagne du gouvernement.
Situation insatisfaisante
La loi sur le travail autorise le personnel des stations-service à travailler la nuit et le dimanche, mais entre entre 01h00 et 05h00, il ne peut vendre que du carburant et tenir la cafétéria. Le magasin attenant doit être fermé.
Cette situation est tout à fait insatisfaisante. La marchandise déjà dans les rayons est dans l'intérêt de la clientèle dont les besoins ont changé avec le développement des déplacements la nuit, estime le gouvernement.
Selon le conseiller fédéral, personne ne devra travailler plus longtemps, les employés étant déjà sur place. Il y aura tout au plus une "augmentation marginale du travail de nuit", a-t-il concédé. Mais dans la plupart des cas, le personnel actuel suffira.
ats/dk
La protection des travailleurs inchangée
En finir avec la restriction ne réduira pas la protection des travailleurs, selon Johann Schneider-Ammann.
Le travail de nuit et du dimanche continuera à donner droit à un temps de repos supplémentaire et une majoration de salaire.