Réunis en assemblée à Frauenfeld, les délégués du Parti bourgeois démocratique (PBD) ont adopté leurs mots d'ordre pour les votations du 22 septembre. Ils disent oui à la libéralisation des horaires d'ouverture des magasins des stations-service et à la loi sur les épidémies et non à la suppression de l'obligation de servir.
Pour les stations-service, les délégués se sont prononcés par 107 voix contre 5 et une abstention. Le PBD soutient aussi la nouvelle loi sur les épidémies sans discussion.
Rejet sec de l'initiative de la GSsA
L'assemblée a en revanche sèchement rejeté l'initiative du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) visant la suppression de l'obligation de servir, par 112 voix contre 1 et 1 abstention.
La Suisse est un des pays les plus riches et les plus sûrs. L'armée suisse, sous sa forme actuelle, y contribue, a argumenté la conseillère nationale bernoise Ursula Haller. Selon elle, une armée de volontaires en Suisse est une illusion. Les délégués ont partagé son opinion.
ats/aduc
Votations du 24 novembre discutées
Les délégués du Parti bourgeois démocratique (PBD) réunis en assemblée se sont aussi prononcés sur deux objets mis en votation le 24 novembre.
Ils ont approuvé l'augmentation du prix de la vignette de 40 à 100 francs et rejeté l'initiative "1:12" des Jeunes socialistes, qui vise à limiter les hauts salaires.
Les délégués ont également rejeté, sans opposition mais avec quelques abstentions, l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse, dont la date du scrutin n'est pas encore fixée.
Intervention d'Eveline Widmer-Schlumpf
Les députés du PBD tiennent fermement à la voie bilatérale avec l'Union européenne, à l'instar de leur conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf, qui participait à l'assemblée.
La Suisse doit chercher des alliés, a déclaré la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf. C'est ce que le pays a toujours fait et il a ainsi eu du succès, a-t-elle relevé.
La Suisse doit s'impliquer sur le plan international, participer aux discussions et négocier, aussi pour les plus jeunes générations du pays, a plaidé la ministre des finances.
L'accord fiscal conclu avec les Etats-Unis, par exemple, est une solution qui permet de solder le passé et dont on pourra dire dans quelques années, espérons-le, que c'était une bonne solution.