Manque de personnel, mots de passe pas assez contrôlés, investigation déficiente sur les employés: l'affaire du vol de données au Service de renseignement de la Confédération (SRC) a dévoilé de nombreuses lacunes. (Lire: Le Service de renseignement secoué par une affaire d'espionnage).
Dans un rapport publié jeudi, la Délégation des commissions de gestion du Parlement s'en prend au directeur Markus Seiler et au ministre de la défense Ueli Maurer.
Le SRC ne s'est pas suffisamment employé à garantir la disponibilité, l'intégrité et la confidentialité des données. Son directeur ne s'est pas non plus acquitté de ses devoirs de surveillance de manière suffisamment systématique après le vol et n'a pas confié les enquêtes internes aux organes appropriés, souligne la délégation.
Ueli Maurer n'est pas beaucoup mieux servi. "La manière dont le chef du DDPS a exercé son devoir de surveillance est source d'ambiguïtés." La délégation ne comprend pas pourquoi il a attendu avril 2013 pour se prononcer sur des recommandations transmises depuis des mois.
ats/pym