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Des salmonelles découvertes dans des crevettes crues vendues en Suisse

Les crevettes incriminées proviennent d'Asie et d'Amérique du Sud.
Les crevettes incriminées proviennent d'Asie et d'Amérique du Sud.
Sur les douze lots de crevettes crues d’Asie et d’Amérique du Sud vendus en Suisse romande, cinq contiennent des bactéries pathogènes, dont deux des salmonelles, a révélé une enquête de l'émission ABE.

Des crevettes crues vendues en Suisse romande contiennent des agents pathogènes qui peuvent présenter des risques pour la santé, révèle mardi une enquête de l'émission A Bon Entendeur (ABE) réalisée dans le cadre d'une étude d'organisations européennes de défense des consommateurs.

L'émission de la RTS a analysé, via un laboratoire officiel belge, douze lots de crevettes crues importées d'Asie et d'Amérique du Sud parmi les plus vendues sur le marché. Elle proviennent des détaillants Migros, Coop, Manor, Globus, Lidl et Aligro.

Flore microbienne

Dans cinq échantillons, une flore microbienne importante a été retrouvée. Un problème qui ne va pas forcément rendre malades les gens qui consomment ces produits, mais qui révèle des conditions d'hygiène insuffisantes dans la chaîne de production.

Deux lots sont particulièrement problématiques avec la présence d'escherichia coli, de staphylocoques dorés, de salmonelles et de vibrio parahemolyticus, une bactérie marine. Des agents pathogènes susceptibles d'occasionner des maladies parfois graves, surtout chez les personnes fragiles.

gchi

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Réactions diverses pour les produits les moins bien notés

Les produits les plus problématiques sont les crevettes vietnamiennes Black Tiger de Migros (présence très marquée d'echerichia coli et de salmonelles), mais surtout la marque Black Tiger Eden Shrimp achetée chez Aligro (salmonelles, staphylocoques dorés, escherichia coli et vibrio parahemolyticus).

Aligro a décidé de retirer tous les lots incriminés. Dans le même temps, la maison Eden Shrimp et l’importateur Marinex ont lancé une enquête au Vietnam et des analyses complémentaires sur leurs produits.

Migros n'a en revanche pas retiré ses produits. La coopérative affirme avoir procédé à ses propres analyses, qui ont selon elle débouché sur des résultats microbiologiquement corrects.

En accord avec le laboratoire cantonal de Zurich, le géant orange n'a pas pris d’autres mesures. D'autant que ces produits se consomment cuits, ce qui détruit les bactéries, ajoute Migros.