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Berne et Rome veulent régler leurs différends en matière de fiscalité

Emmab
Didier Burkhalter et son homologue italienne Emma Bonino, ce mercredi 11 septembre 2013, à Kehrsatz, près de Berne.
A l'issue d'une rencontre avec la ministre italienne des affaires étrangères Emma Bonino, Didier Burkhalter a déclaré que les deux pays allaient faire avancer la coopération bilatérale, notamment en matière fiscale.

Le chef du Département fédéral des affaires étrangères Didier Burkhalter et son homologue italienne Emma Bonino se sont déclarés mercredi satisfaits de l'intensité et de la diversité des relations entre la Suisse et l'Italie. Ils se sont rencontrés à Kehrsatz (BE) pour discuter politique bilatérale et européenne.

En matière fiscale, les deux pays ont décidé de reprendre leurs négociations sur un "paquet" liant tous les différends en cours, comme la conclusion d'un éventuel accord fiscal, la problématique des "listes noires" pour les personnes et entreprises suisses, l'imposition des travailleurs frontaliers ou encore la situation de l'enclave italienne de Campione.

Les deux pays souhaitent avancer vite pour trouver une solution globale qui satisfasse les deux parties, a souligné Emma Bonino

En matière de transports, Didier Burkhalter a souligné deux chantiers qui tiennent à coeur à la Suisse: la liaison Mendrisio-Varèse , qui devrait être prête pour l'Exposition universelle de 2015 à Milan, et l'accès sud aux Nouvelles lignes ferroviaires alpines, dossier sur lequel les deux pays souhaitent trouver un terrain d'entente d'ici la fin de l'année.

ats/pym

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Le dossier syrien

La Suisse et l'Italie ont réaffirmé mercredi leur soutien à l'initiative visant à contrôler l'arsenal chimique syrien. Ils y voient une possibilité de relancer une solution politique du conflit. Berne est également prête à s'engager dans ce dossier.

La Suisse pourrait mettre à disposition "des forces, des experts, des formations ou des moyens" afin d'avancer vers un contrôle et la destruction des armes chimiques syriennes, a déclaré le ministre des affaires étrangères Didier Burkhalter

Emma Bonino a abondé dans son sens. Elle a salué l'émergence d'"une nouvelle dynamique" dans le dossier syrien. "On a gagné deux ou trois semaines", a-t-elle déclaré, affirmant qu'il fallait maintenant "utiliser au mieux" la "petite fenêtre de temps" qui s'est ouverte. Et de rappeler qu'il y a une semaine, tout le monde était presque sûr d'une action militaire contre le régime de Damas.