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Pas question de limiter l'accès à l'alcool pour le Conseil national

Le Conseil national a refusé de suivre les Etats qui souhaitaient augmenter le prix de l'alcool
Le Conseil national a refusé de suivre les Etats qui souhaitaient augmenter le prix de l'alcool / 12h45 / 1 min. / le 19 septembre 2013
Pas question de fixer un prix plancher pour les alcools forts, d'instaurer une interdiction de vente durant la nuit ou de limiter les "happy hours", a décidé jeudi le Conseil national.

Le Conseil national a biffé jeudi par 121 voix contre 59 le prix minimum de vente demandé par le Conseil des Etats pour réduire la consommation à risque et protéger la jeunesse.

La droite a fait bloc. Pas question d'accepter une intervention de l'Etat dans la liberté économique. La mesure ne fera qu'accroître les marges des détaillants sur les alcools produits à bon compte. Il ne faut pas mettre tous les jeunes dans le même sac et punir tout le monde en raison de la consommation problématique de certains, a estimé Caspar Baader (UDC/BL).

Pas de régime de nuit

Le National a aussi sacrifié par 114 voix contre 59 le régime de nuit voulu par le Conseil des Etats pour protéger la jeunesse en réduisant l'accès à l'alcool entre 22h00 et 06h00. Pas question non plus de limiter les "happy hours".

C'est aux villes d'agir, il n'est pas nécessaire de prendre des mesures nationales, a estimé Markus Ritter (PDC/SG). Genève, qui a interdit les ventes d'alcool entre 22h00 et 06h00, a réduit en cinq ans de plus de 30% le nombre d'hospitalisations liées à l'alcoolisme, a rappelé Jacques-André Maire (PS/NE).  Le dossier retourne au Conseil des Etats.

ats/cab

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