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Les Suisses ont balayé l'initiative contre l'obligation du service militaire

L'initiative du GSsA sur l'abrogation du service militaire est balayée à 73,2%, tous les cantons ont dit non.
L'initiative du GSsA sur l'abrogation du service militaire obligatoire est balayée à 73,2%, et refusée par tous les cantons.
Les Suisses ont rejeté dimanche à plus de 73% l'initiative populaire du Groupe pour une Suisse sans armée visant à abroger l'obligation du service militaire. Tous les cantons ont rejeté le texte.

La Suisse n'abrogera pas le service militaire obligatoire. Le peuple n'a laissé aucune chance dimanche à l'initiative populaire du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA). Aucun canton n'a soutenu le texte, balayé par 73,2% des voix.

A lire, notre minute par minute: Oui à l'ouverture des shops et à la loi sur les épidémies et non à l'abrogation du service militaire

Un peu plus de 1,76 million de personnes ont glissé un non dans l'urne. Le camp du oui a réuni moins de 646'000 personnes. Il n'y a pas eu de "Röstigraben", même si les Romands ont été moins catégoriques.

Les Uranais leaders du non

Les plus hostiles à l'initiative du GSsA sont les Uranais (85%) devant les Nidwaldiens (84,3%) et les citoyens d'Appenzell Rhodes-Intérieures (84,2%). Bâle-Ville est le seul canton alémanique avec moins de sept opposants sur dix (60,9%).

L'initiative y obtient son meilleur score après le Jura (58,6%) et Genève, canton de Suisse le plus modéré avec seulement 57,9% de non. Côté romand, les Genevois sont suivis par les Valaisans (74,8%) et les Fribourgeois (70,5%). Les Vaudois repoussent le texte par 66,2%, les Neuchâtelois par 62,4%. Berne enregistre 75,3% de non, le Tessin 72%.

La réaction du ministre Ueli Maurer

Ueli Maurer à son arrivée à la Conférence sur la sécurité de Munich. [Marc Müller]Marc Müller
Initiative du GSsA, réaction d'Ueli Maurer / Forum / 4 min. / le 22 septembre 2013

ats/gax

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L'objet du vote en bref

L'initiative voulait remplacer la conscription par une armée de volontaires et un service civil facultatif ouvert aux femmes.

Ses partisans, anti-militaristes et gauche en tête, estimaient que cette formule plus moderne mettrait fin à un gaspillage de ressources et au recrutement inégal des soldats.

Nouvel échec du GSsA

L'échec du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) n'est pas une surprise, car le peuple a toujours refusé ses initiatives. Mais les antimilitaristes ont déjà obtenu de meilleurs scores.

Un premier texte du GSsA demandant l'abolition de l'armée avait recueilli 35,6% de oui en 1989. La deuxième initiative n'avait convaincu que 22% des votants en 2001.