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La coopération policière italo-suisse renforcée par un nouvel accord

Drames de la Méditerrannée- Simonetta Sommaruga a rencontré son homologue italien
Simonetta Sommaruga a rencontré son homologue italien pour évoquer l'immigration / 19h30 / 1 min. / le 14 octobre 2013
La Suisse et l'Italie vont renforcer leur coopération policière après la signature d'un accord lundi à Rome. La criminalité transfrontalière sera mieux combattue.

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et le ministre de l'Intérieur italien Angelino Alfano ont cosigné lundi à Rome un accord renforçant la coopération policière italo-suisse.

Le texte garantit davantage de protection et de sécurité à la frontière ainsi qu'une lutte plus efficace contre le crime organisé et le trafic d'êtres humains.

"Combattre la criminalité transfrontalière"

Le nouvel accord redéfinit la coopération policière qui existe depuis 15 ans entre les deux pays. Ce texte "nous permettra de mieux combattre la criminalité transfrontalière et les filières d'immigration clandestine", a déclaré la cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP).

Nous pourrons également "développer des programmes communs dans le domaine de la protection des témoins", a-t-elle ajouté. "En outre, des patrouilles de police mixtes devraient être engagées dans la zone de la frontière".

ats/gchi

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Discussion sur les migrations

Simonetta Sommaruga a aussi parlé de migration avec le ministre italien. "L'Italie va s'engager pour que la Suisse puisse accéder aux informations de la Task Force que l'Union européenne veut mettre en place après les tragédies de Lampedusa", a assuré la conseillère fédérale.

Après ces tragédies, elle a dit avoir obtenu la garantie de son homologue que personne ne soit puni, en vertu de la loi italienne sur l'asile, pour avoir sauvé des migrants en détresse.

Le TAF contre la réforme de l'asile

Le Tribunal administratif fédéral (TAF) désapprouve la réforme de l'asile proposée par Simonetta Sommaruga. Craignant une hausse incontrôlée des recours, il s'oppose notamment à l'assistance juridique gratuite pour les requérants.

Cette aide ne bénéficiera pas à tous de la même manière, critique le TAF dans sa réponse au projet de loi du Conseil fédéral en consultation jusqu'à lundi dernier. La prise de position, datée du 3 octobre, n'était pas destinée à être publiée.

Elle est parue pour la première fois dans le "Tages-Anzeiger" et le "Bund" samedi.