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La Suisse accorde 850 visas à des ressortissants syriens en un mois

Une famille de réfugiés syriens quittant le Liban. [AP Photo/Hussein Malla]
Une famille de réfugiés syriens quittant le Liban. - [AP Photo/Hussein Malla]
En un peu plus d'un mois, la Confédération a accordé 850 visas à des ressortissants syriens ayant de la parenté en Suisse, a indiqué vendredi l'Office fédéral des migrations.

Dans le cadre du regroupement familial, la Suisse a décidé d'accueillir 850 ressortissants syriens en un peu plus d'un mois, selon l'Office fédéral des migrations (ODM) vendredi.

Début septembre, Berne avait décidé d'élargir la notion de regroupement familial afin de faciliter l'obtention de visas. Mais jusqu'à présent, seules quelques personnes ayant obtenu ce papier sont arrivées en Suisse. L'ODM en recense 44 depuis le début des contrôles dans les aéroports le 11 octobre.

400 naturalisations

"Il est difficile de prévoir combien de ressortissants syriens déposeront encore une demande dans les mois à venir", a ajouté l'ODM qui recense quelque 2000 Syriens installés en Suisse, parmi lesquels 400 ont été naturalisés.

Avec la directive du 4 septembre, l'accès au territoire helvétique n'est plus réservé aux seuls proches directs de Syriens installés en Suisse. Elle autorise l'entrée des parents, grands-parents, petits-enfants, frères et soeurs et leur famille.

agences/hend

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4000 départs par jour

Selon les derniers chiffres publiés vendredi par le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), les Syriens continuent de quitter leur pays au rythme d'environ 4000 par jour en moyenne.

Le nombre de réfugiés syriens recensés par le HCR a dépassé les 2,3 millions. Ils se répartissent majoritairement au Liban, en Jordanie, en Turquie, en Irak et en Egypte. En Syrie, 4,25 millions d'autres personnes sont déplacées par le conflit, selon le Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

L'Arabie saoudite tourne le dos à l'ONU

L'Arabie saoudite a refusé vendredi d'entrer au Conseil de sécurité de l'ONU. Il s'agit d'une décision sans précédent en signe de protestation contre "l'impuissance" de cette instance, en particulier face au drame syrien.

Selon le royaume, le fait "de permettre au régime en place en Syrie de tuer son peuple et de le brûler à l'arme chimique au vu et au su du monde entier, sans sanctions dissuasives, est une preuve claire de l'impuissance du Conseil de sécurité à accomplir son devoir et à assumer ses responsabilités".