Le Suisse détenu en Russie avec 29 autres membres de Greenpeace après l'abordage d'une plateforme pétrolière a dénoncé ses conditions de détention dans une lettre publiée dans Le Matin dimanche.
"La solitude me pèse et je suis cafardeux", confie l'activiste de 28 ans, qui affirme être à l'isolement dans une cellule glaciale. Il souligne néanmoins qu'il ne regrette pas d'avoir participé à l'action du mouvement écologiste.
Le 18 septembre, l'équipage du navire Arctic Sunrise avait abordé une plateforme de Gazprom pour tenter d'y déployer une banderole dénonçant les risques écologiques de l'extraction du pétrole dans l'Arctique.
"Hooliganisme"
Les 30 militants de Greenpeace sont en détention dans l'attente de leur procès jusqu'au 24 novembre dans la région de Mourmansk, dans le nord de la Russie.
Accusés dans un premier temps de "piraterie", ils sont désormais poursuivis pour "hooliganisme", punissable de sept ans de prison maximum dans un camp de travail selon le code pénal russe.
afp/dk