Les différentes autorités d'un canton devraient pouvoir échanger des informations sur les détenus dangereux. La Conférence latine des chefs des Départements de justice et police (CLDJP) propose aux cantons de se doter d'une base légale en ce sens.
Les professionnels de la santé en charge d'un détenu doivent être autorisés à informer l'autorité compétente de faits importants qui peuvent avoir une influence sur l'appréciation de sa dangerosité. Et ce malgré le secret professionnel qui les lie, indique jeudi la CLDJP dans un communiqué publié à l'issue de sa séance ordinaire à Delémont.
Mention dans l'index national de police
La conférence a aussi décidé d'entreprendre des démarches visant à ce que l'index national de police mentionne qu'une personne détenue peut être considérée comme dangereuse.
Ces mesures interviennent après les assassinats cette année de la sociothérapeute genevoise Adeline et de la jeune Vaudoise Marie.
ats/pym