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Simonetta Sommaruga signe un accord de coopération policière avec la France

Simonetta Sommaruga a rencontré le ministre français de l'Intérieur
Simonetta Sommaruga a rencontré le ministre français de l'Intérieur / 19h30 / 1 min. / le 5 novembre 2013
En visite à Paris mardi, Simonetta Sommaruga a parlé émigration et a signé un accord technique pour renforcer la lutte contre la criminalité frontalière avec le ministre français de l'Intérieur.

"Nous partageons des défis communs" dans le domaine des migrations, a expliqué la cheffe du Département fédéral de Justice et police (DFJP) lors d'un point presse après avoir rencontré le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls.

"Il s'agit de protéger la frontière extérieure de Schengen et de garantir la sécurité pour les réfugiés", a-t-elle souligné. Selon elle, pour trouver des réponses à ces défis, "il faut une solution européenne. "Aucun pays ne peut trouver la solution seul", a assuré la conseillère fédérale.

Accord de coopération policière

Les deux ministres se sont déclarés d'accord sur le besoin de poursuivre le soutien aux pays exposés à l'arrivée massive d'émigrés comme le sont la Grèce et l'Italie et ont aussi abordé la situation en Syrie.

Les deux ministres ont également parlé de la lutte contre la criminalité transfrontalière, un accord technique pour renforcer la coopération policière a été signé.

ats/mre

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Les "spécificités" suisses expliquées à Manuel Valls

Simonetta Sommaruga s'est efforcée de sensibiliser Manuel Valls aux "spécificités" de la Confédération dans le domaine de la libre circulation des personnes.

"D'un côté, c'est important pour la Suisse et pour notre économie", a-t-elle rappelé. "Mais nous nous rendons compte qu'il y a aussi des effets négatifs sur la société et que nous devons trouver des moyens pour rassurer notre population".

La conseillère fédérale a rappelé que deux référendums sont prévus sur cette question, le premier en février. "Il est important d'expliquer à quel point pour le Conseil fédéral le système de la libre circulation des personnes nous est cher. Mais pour avoir l'acceptation de la population, il faut trouver des solutions là où il y a des problèmes", a-t-elle affirmé.