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La pilule responsable du décès de quatorze femmes depuis 1991

Les pilules Yaz et Yasmin augmenteraient le risque de caillot sanguin. [Gaetan Bally]
Les pilules à base de drospirénone, telle la Yasmin de Bayer, sont responsables de cinq des quatorze décès recensés. - [Gaetan Bally]
Quatorze femmes sont mortes en Suisse depuis 1991 des suites d'une embolie provoquée par la pilule contraceptive, a révélé lundi le Tages-Anzeiger.

Des complications liées à la pilule contraceptive ont tué au moins quatorze femmes en Suisse depuis 1991, selon une enquête du Tages-Anzeiger publiée lundi. D'après les statistiques de Swissmedic, l'autorité de contrôle et d'autorisation des produits thérapeutiques, elles étaient âgées entre 17 et 49 ans, et sept d'entre elles avaient moins de 30 ans.

Dans neuf cas, un autre facteur de risque de thrombose veineuse ou d'embolie était présent (obésité, long voyage en avion ou antécédents familiaux).

Pilule Bayer en cause

Parmi ces femmes décédées, cinq prenaient une pilule contraceptive à base de drospirénone. Cette hormone synthétique est à la base des pilules de quatrième génération Yasmin, Yaz et Yasminelle du fabricant Bayer, les plus connues sur le marché (lire aussi;: La pilule Diane 35 et ses génériques toujours avalisés par Swissmedic).

La pilule Yasmin est notamment mise en cause dans le grave handicap de la jeune Céline, récemment déboutée par un tribunal zurichois dans sa plainte contre la firme Bayer (lire:  La justice donne raison à Bayer contre la victime de la pilule Yasmin).

kkub

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Swissmedic confirme les risques

Swissmedic a confirmé les risques plus élevés avec les pilules de troisième génération, rappelle le Tages-Anzeiger.

En août 2013, la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique a élaboré une fiche d'information à l'usage des médecins, leur demandant de mieux sensibiliser les femmes aux risques de la contraception hormonale.

Danger de contraceptif de 3ème génération

Selon des études, les contraceptifs de troisième génération (contentant de la drospirénone), présentent deux fois plus de risques de thrombose veineuse que les plus anciennes.