Réunie samedi à Reiden, dans le canton de Lucerne, l'UDC a lancé officiellement sa campagne en vue de la votation sur son initiative populaire sur l'immigration, soumise au peuple le 9 février. L'ordre du jour ne comporte que ce sujet.
A 11 semaines de la votation, "les élites politiques et économiques perdent toujours plus le sens des réalités", selon Toni Brunner, président de l'UDC. "Il va de soi que notre pays a besoin de main-d'oeuvre et il y a bien sûr des aspects positifs à l'immigration, mais les aspects négatifs pour le pays et les citoyens sont systématiquement balayés sous le tapis".
Contrôle indépendant
L'initiative a pour objectif de redonner à la Suisse la possibilité de contrôler elle-même l'immigration. C'est "une évidence pour un pays souverain" de pouvoir décider qui vient chez nous et combien de temps une personne peut y rester, estime Toni Brunner.
L'initiative ne demande pas de cesser toute immigration ou de dénoncer les accords bilatéraux avec l'Union européenne. Elle demande par contre au Conseil fédéral de renégocier avec l'UE l'accord sur la libre circulation des personnes, a souligné le président de l'UDC.
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