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Les facultés de médecine pourront maintenir le numerus clausus

Même s'ils ont étudié en Suisse, certains migrants hautement qualifiés peinent à trouver un emploi. [Martial Trezzini]
Les cantons et les hautes écoles sont souverains en matière d’admissions aux filières universitaires et non la Confédération, ont estimé les sénateurs. - [Martial Trezzini]
Le Conseil des Etats a enterré lundi tacitement une motion demandant la suppression du numerus clausus restreignant l'accès aux études de médecine.

Le numerus clausus restreignant l’accès aux études de médecine a encore de beaux jours devant lui en Suisse. Le Conseil des Etats a enterré lundi tacitement une motion demandant sa suppression. Le texte avait pourtant été largement adopté par le National.

Les sénateurs estiment que ce sont les cantons et les hautes écoles qui sont souverains en matière d’admissions aux filières universitaires et non la Confédération, a rappelé Géraldine Savary (PS/VD) au nom de la commission.

Maintenir la qualité de formation

En outre, des efforts sont déjà en cours pour augmenter les places d’accueil, comme à Zurich (60 places) et à Lausanne (60 places dès 2018). Il y a un an, les cantons ont décidé d'augmenter le nombre de médecins formés en Suisse de 900 à 1300.

Johann Schneider-Ammann, chef du Département fédéral de la formation (DEFR), a quant à lui soutenu que les universités disposant d'un nombre de places limité, il n'était pas judicieux de laisser tout le monde accéder à ce cursus, afin de maintenir la qualité de formation.

ats/olhor

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