Quinze cantons alémaniques font front commun pour défendre le FAIF. Ce projet permet de désengorger les goulets d'étranglement dans le réseau ferroviaire suisse, soulignent-ils.
Les conseillers d'Etat chargés des transports en Suisse centrale et orientale, plus Zurich et l'Argovie, ont présenté leurs arguments jeudi à Zurich. Toutes les régions bénéficieront du projet sous forme de nouvelles correspondances, de réduction de la durée des trajets et de nouvelles capacités pour le trafic marchandises.
Les 15 cantons représentés dans l'Allianz Bahnausbau ("Alliance pour l'extension du réseau ferroviaire") sont Lucerne, Uri, Nidwald, Obwald, Zoug, Schwyz, les deux Appenzells, St-Gall, Thurgovie, Schaffhouse, Glaris, les Grisons, Argovie et Zurich.
Travaux en Suisse romande
La Suisse romande et Berne bénéficieront d'importants travaux dans le cadre du FAIF. Des prolongements de quais permettront de mettre en service des trains à deux étages entre Genève et Lausanne. Le temps de parcours Lausanne-Berne sera réduit, tout comme celui sur la ligne du pied du Jura, avec le doublement du tunnel de Gléresse (BE), entre Bienne et Neuchâtel.
ats/pym
Constitution d'un fonds unique pour le rail
Contre-projet à l'initiative "pour les transports publics", que l'ATE a entretemps retirée, le FAIF prévoit la constitution d'un fonds unique d'infrastructure ferroviaire destiné à financer à la fois l'exploitation, l'entretien et l'extension du réseau suisse.
Le FAIF serait alimenté annuellement à raison de 4 milliards de francs versés jusque-là au fonds FTP en faveur de l'infrastructure ferroviaire. Cet argent provient de la taxe poids lourds (RPLP), d'une partie des recettes de la TVA et de la taxe sur les carburants.