Les principaux partis politiques suisses soutiennent le "Financement et aménagement de l'infrastructure ferroviaire" (FAIF). Le projet, soumis au peuple le 9 février, permet notamment de répondre à la mobilité croissante, entretenir le réseau et conserver des emplois, avance le comité interpartis "Oui à FAIF".
Ce dernier se compose de 173 parlementaires nationaux et conseillers d'Etat. Ils proviennent de toutes les régions et des sept principaux partis, soit le PBD, PDC, PLR, PVL, Verts, PS et UDC. Mais le comité central de l'UDC s'est prononcé en novembre par 53 voix contre 2 contre le FAIF. L'UDF refuse également l'objet.
Rail suisse le plus chargé au monde
Le réseau ferroviaire suisse est le plus chargé au monde et la mobilité croît. Un aménagement ferroviaire ciblé s'avère donc nécessaire, écrit lundi le comité, qui note que le projet "rassemble les régions, la ville et la campagne".
Outre les nouveaux projets, l'entretien et la sécurité du réseau pourront être assurés. De plus, plaide le conseiller national Olivier Français (PLR/VD), les transports publics constituent également un employeur important, dans lequel "il faut continuer d'investir".
Lire aussi: Quinze cantons alémaniques pour le nouveau plan de financement ferroviaire
ats/kkub
Les transports consomment un tiers de l'énergie
Les transports représentent aujourd'hui 34% de la consommation globale d'énergie et 60% de celle de pétrole, constate la conseillère nationale Verte Regula Rytz (BE).
Il s'agit donc de prendre en considération le développement du rail afin de ne pas négliger l'aspect environnemental. Le financement de ce fonds est honnête et équitable, affirme de son côté This Jenny (UDC/GL).