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Le projet de financement du rail jugé "cher et exagéré" par les opposants

Les opposants au projet de financement et d'aménagement du rail entrent en campagne
Les opposants au projet de financement et d'aménagement du rail entrent en campagne / 12h45 / 1 min. / le 23 décembre 2013
Le comité qui s'oppose au projet de financement du rail (FAIF), en votation le 9 février prochain, dénonce lundi une véritable "tromperie" qui est chère et exagérée.

Le plan de financement et d'aménagement de l'infrastructure ferroviaire (FAIF) est cher et exagéré, selon les opposants au projet soumis en votation le 9 février.

Ces derniers, qui espèrent surfer sur l'échec de la hausse de la vignette, ont présenté lundi leurs arguments à la presse.

Le comité, qui fera campagne avec une affiche représentant un chemin de fer en or clouté de diamants, réunis des représentants de l'UDC, de l'Association des transporteurs routiers (ASTAG) et de celle des importateurs d'automobile Auto-Schweiz.

Le FAIF, nouveau combat après la vignette

A sa tête, le conseiller national Walter Wobmann (UDC/SO), déjà fer de lance de la lutte contre l'augmentation de la vignette.

Pour lui, le FAIF est une véritable "tromperie". Un des griefs à l'encontre du nouveau fonds FAIF est qu'il sera alimenté par la redevance poids lourds et une partie de l'impôt sur les huiles minérales.

La subvention croisée du rail par la route serait désormais ancrée dans la constitution "pour l'éternité", a avancé le Soleurois.

ats/gchi

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Les villes appellent au "oui"

L'Union des villes suisses appelle à voter "oui" le 9 février au financement et l'aménagement de l'infrastructure ferroviaire (FAIF) et "non" à l'initiative UDC "contre l'immigration de masse".

Pour l'association qui défend les intérêts des villes et des communes urbaines, le FAIF permettra de garantir à long terme la construction et l'entretien des transports publics.

Concernant l'immigration, elle affirme qu'elle contribue à la compétitivité économique du pays, notamment car elle permet de répondre aux besoins du marché du travail.