Les rafales de foehn ont atteint plus de 200 km/h dans les Alpes
Dans la nuit de mardi à mercredi, les rafales de foehn ont atteint des pointes de 208 km/h, notamment au Gütsch, dans le canton de Uri.
La tempête de foehn qui a marqué la veille de Noël s'est intensifiée dans la nuit de mardi à mercredi dans les Alpes. Les rafales ont atteint des pointes de 208 km/h au Gütsch, au-dessus d'Andermatt dans le canton d'Uri, a indiqué SRF Meteo.
Elles ont atteint 163 km/h au Jungfraujoch (BE), 156 km/h au Piz Martegnas (GR) et 155 km/h au Titlis. Mardi, SRF Meteo avait mesuré des pointes allant jusqu'à 138 km/h à La Dôle (VD) et 125 km/h au Chasseral (BE).
Le foehn a aussi gratifié la nuit de Noël de températures printanières, MeteoNews mesurant plus de 15 degrés dans certaines vallées alpines, et 10 à 13 degrés en plaine.
Retour au calme en fin de journée
Mercredi, le foehn devrait s'affaiblir en cours de journée et tomber en fin d'après-midi ou dans la soirée.
Il sera suivi par de la pluie et de la neige, a indiqué SRF Meteo, qui annonce qu'un mètre et demi de neige fraîche est attendu en montagne.
Lire aussi: le foehn pour les nuls, chronique de Philippe Jeanneret
ats/gchi
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Les trains de montagne touchés
La tempête de foehn gâche le Noël de certains trains de montagne. Le Wengernalpbahn qui conduit à la Kleine Scheidegg depuis Grindelwald et Wengen, dans l'Oberland bernois, est immobilisé.
Et les trains vers la Jungfraujoch ne circulent pas, indique mercredi Railinfo.
La ligne Meiringen-Hasliberg (BE) connaît la même situation toute la journée, informe-t-elle sur son site internet.
Dans les Grisons, les Chemins de fer rhétiques (RhB) ont interrompu le trafic le matin entre Pontresina et Poschiavo.
La tempête d'avril 2012
La journée du 28 avril avait été marquée par la présence d’un foehn tempétueux dans les Alpes, avec des rafales à 204 km/h au Gütsch (2287m). (voir ci-contre)
Les vents avaient également été soutenus à basse altitude, comme à Evionnaz où les pointes avaient atteint 135 km/h.
Fait assez rare, le foehn s’était fait ressentir jusqu’à Genève.