L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe est officiellement présidée par la Suisse depuis mercredi. Durant cette année, elle entend promouvoir le dialogue pour contribuer à la sécurité. Berne s'efforcera également de faire avancer la réforme de l'organisation.
Le président de la Confédération Didier Burkhalter succède à la tête de l'organisation au ministre ukrainien des Affaires étrangères Leonid Koshara.
Crises à gérer
En 2014, la Suisse devra gérer plusieurs crises dans l'espace OSCE, dont la situation en Ukraine, mais aussi le conflit gelé en Géorgie ainsi que les Balkans, où elle s'efforcera de mettre un accent sur l'établissement de la confiance entre les parties et l'amélioration de la vie quotidienne.
Le premier rendez-vous de Didier Burkhalter en tant que président de l'OSCE est fixé au 16 janvier à Vienne où il dirigera la réunion hebdomadaire du Conseil permanent. Le point culminant de l'année sera la réunion ministérielle en décembre 2014 à Bâle.
ats/jvia
La Suisse "déterminée"
La Suisse est "déterminée et hautement motivée" à assumer cette présidence, avait déclaré Didier Burkhalter début décembre à Kiev lors du conseil ministériel de l'OSCE. A ses yeux, cette organisation est une "plate-forme unique pour contribuer à la sécurité en Europe" et pour lutter contre les divisions entre Est et Ouest du continent.
Deuxième mandat
La Suisse est le premier pays à assumer la présidence de l’organisation pour la seconde fois (après 1996).
Elément nouveau, elle a élaboré un programme de travail commun avec la Serbie, qui présidera l’organisation en 2015. Cette succession de présidence coordonnée renforce la continuité du travail dans le cadre de l’OSCE, estime le Département fédéral des affaires étrangères.