Les entreprises contraintes de prévoir des plans sociaux pour les licenciements
Les entreprises de plus de 250 collaborateurs doivent obligatoirement mettre en place un plan social si elle licencient de plus de 30 personnes à la fois. C'est l 'un des effet que déploie dès mercredi la loi révisée sur la poursuite pour dette et faillite.
Devant le Parlement, Simmoneta Sommaruga, la conseillère fédérale en charge de la justice qualifiait d'historique cette nouvelle règle, qui concerne un tiers environ des salariés suisses.
Un "vrai progrès social" pour la gauche
La gauche considère cette mesure comme un vrai progrès social. En contrepartie, les entreprises en faillite devraient pouvoir être assainies plus facilement. Le repreneur d'une firme insolvable n'étant plus tenus d'assumer les employés de l'ancienne structure.
Cette loi révisée est donc le fruit d'un compromis. Il n'a pas été facile à obtenir au Parlement. Le chantier aura duré plus d'une décennie. Il avait commencé après la faillite retentissante de l'ancienne compagnie aérienne Swissair.
Stéphane Deleury/vkiss