Economiesuisse, l'Union patronale, l'Union suisse des arts et métiers (USAM), l'Union suisse des paysans, Hotelleriesuisse, Swissmem, la Convention patronale de l'industrie horlogère, Scienceindustries, H+ les hôpitaux de Suisse, la Fédération textile suisse, l'Association suisse d'assurances et ICTswitzerland ont tenu une conférence de presse commune lundi à Berne.
Les douze patrons des patrons, serrés le long d'une table, ont tous dépeint les effets catastrophiques qu'aurait pour l'économie une acceptation de l'initiative UDC "contre l'immigration de masse". La voie bilatérale, qui a largement contribué à la prospérité helvétique, serait mise en péril.
Pour eux, un "oui" le 9 février renforcerait la pénurie de main-d'oeuvre, instaurerait une bureaucratie coûteuse et mettrait l'économie suisse sur la touche.
Hôpitaux et restauration mobilisés
L'initiative de l'UDC implique la résiliation de l'accord sur la libre circulation des personnes et le retour aux contingents de main-d'oeuvre étrangère. Or, l'hôtellerie vit grâce à une embauche aisée au sein de l'UE, a assuré Guglielmo Brentel, président de l'association faîtière de la branche.
Les hôpitaux et les cliniques suisses sont eux aussi tributaires des spécialistes étrangers, a renchéri le directeur de H+ Bernhard Wegmüller. A fin 2012, près d'un quart des médecins venaient d'Allemagne. Dire oui à l'initiative, c'est mépriser le travail fourni par les étrangers et menacer la qualité élevée des soins helvétiques, selon lui.
L'UDC ne craint pas d'être isolée, selon Guy Parmelin:
ats/vtom