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Une majorité de banques suisses juge le programme fiscal américain néfaste

Un accord à l'amiable a été trouvé entre l'Etat de Genève et Ernst & Young. [Steffen Schmidt / Keystone]
Le "Baromètre des banques EY 2014" du cabinet d'audit Ernst & Young repose sur un sondage effectuée auprès de 120 établissements en Suisse. - [Steffen Schmidt / Keystone]
Selon une enquête du cabinet d'audit et conseil Ernst & Young, la plupart des banques suisses considèrent que le programme de régularisation fiscale avec les Etats-Unis leur est préjudiciable.

Une majorité de banques en Suisse déplore la voie choisie pour régler le différend le fiscal avec les Etats-Unis. Sur les 120 établissements interrogés pour le "Baromètre des banques EY 2014", ils sont 73% à juger le programme américain néfaste pour la place financière helvétique.

Les banques considèrent que la conséquence la plus grave du programme de régularisation ne réside pas dans d'éventuelles pertes, mais plutôt dans les coûts liés au traitement et à la fourniture des données requises.

Malgré tout, 75% tablent sur une évolution plutôt positive de leur résultat d'exploitation au cours des prochains mois. Toutefois, le nombre d'établissements qui prévoient des suppressions d'emplois en 2014 a pratiquement doublé sur un an, pour atteindre 20%.

Echange automatique inéluctable

74% des établissements questionnés se déclarent convaincus que l'échange automatique d'informations est inéluctable et qu'il est appelé à s'imposer comme norme mondiale.

Enfin, 57% jugent que les évolutions actuelles concernant le secret bancaire et la transparence fiscale auront des conséquences négatives ou plutôt négatives sur la place financière suisse.

ats/pym

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L'enquête d'Ernst & Young Suisse

Le "Baromètre des banques EY 2014" repose sur un sondage effectué sur mandat par l'institut Valid Research auprès de 120 dirigeants d'établissements.

L'échantillon comporte 33% de banques privées, 22% de banques étrangères en Suisse, 34% de banques régionales et 11% de banques cantonales. Un petit cinquième (18%) des établissements provient de Suisse romande.