![Initiative 1:12 [Walter Bieri]](https://img.rts.ch/articles/2013/image/940oj1-26071304.image?w=1280&h=720 "Initiative 1:12 [Walter Bieri]")
Malgré le refus de 1:12, les électeurs toujours indignés par les top salaires
L'analyse VOX de l'institut gfs.bern l'affirme: les salaires des top managers sont toujours jugés excessifs, malgré le refus le 24 novembre de l'initiative 1:12 , qui a fait craindre des pertes fiscales.
Le non à l'initiative "1:12 - Pour des salaires équitables" , le 24 novembre, n'est pas dû à un affaiblissement de l'indignation contre les salaires exorbitants: presque neuf électeurs sur dix continuent de penser que le salaire des managers de pointe est excessif, ressort-il de l'analyse VOX de l'institut de recherche gfs.bern publiée vendredi.
Crainte de pertes pour le fisc et l'AVS
Une majorité des votants n'a toutefois pas cru que l'initiative allait amener davantage d'équité salariale. Six sur dix ont par ailleurs craint des pertes de recettes fiscales et pour l'AVS et des conséquences négatives pour l'économie.
De plus, contrairement à celle sur les salaires abusifs, l'initiative des Jeunes socialistes n'a pas trouvé d'appui dans le camp bourgeois (lire encadré).
ats/kkub
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Rejet de 1:12 par toute la droite
Les électeurs de tous les partis, à l'exception de ceux du PS et des Verts, ont rejeté l'objet soumis en votation le 24 novembre dernier avec une nette majorité. Le rejet le plus net vient des électeurs du PLR (90% de non) et du PBD (97% de non).
Ce sont avant tout les sympathisants de l’UDC qui ont fait la différence entre l’initiative contre les rémunérations abusives et l’initiative 1:12.
Lors de la votation de mars 2013, ils étaient 72% à approuver l’initiative contre les salaires abusifs alors que le 24 novembre, ils ont rejeté la demande des Jeunes socialistes par une majorité de non quasi identique (71%).